Metaverse : notre nouveau monde ?
Metaverse : définition et origines
Terme venant (encore une fois) de l’anglais, et plus spécifiquement de la contraction Meta et Universe, soit monde virtuel.
C’est un monde qui va au-delà du monde que l’on connaît.
On évoque le Metaverse pour décrire une version future d’Internet intégrant des espaces virtuels, partagés et accessibles via des interactions en 3D, 2D ou par visio-conférences.
Pourquoi cet environnement immersif plaît tant ?
Au-delà de l’interaction sociale que l'on retrouve au sein du metaverse, les gens recréent une vie virtuelle à part entière.
Et bien que l’on pourrait croire que la génération Z est la plus curieuse de ce monde immersif, il s’avère que les silver surfers (Geek retraités) en sont carrément friands !
Pourquoi me demanderas-tu ? Bonne question !
D’un : le monde virtuel les soustrait de leur quotidien. Ils peuvent explorer une autre vie sans vraiment de limite.
De deux : l’avatar permet de se libérer du poids de son corps dans la vie réelle. Plus de maux, de signes de vieillesse. Et dans une société qui prône malgré tout encore le “jeunisme”, l’avatar créé à sa sauce, offre la perspective de se délier de ses tracas, de son corps fatigué (et ce, malgré des silvers surfeurs parfois/souvent sportifs !).
Le "Moi" dans le Metaverse
Le metaverse apparaît comme un nouvel espace de libération (Retrouve l’article passionnant de Michaël Stora ici) du corps et de l’esprit où l’espace-temps trouve une certaine forme d’intemporalité. D’immortalité ?
Le Metaverse c’est également une amplification de notre rapport à l’image ; cf prenons l’exemple de Michaël avec le casque de réalité virtuelle. Tu tournes la tête, tu es toujours dans l’image.
“Le Gafam a réduit l’être humain à un cliché, une image” (Michaël Stora). Souhaitez-vous que le Metaverse reproduise l’avènement de ce que le Web 2 a construit dans notre rapport à nous-mêmes ?
Questionne-toi sans cesse, ne capitule pas face à l’engouement du FOMO, informe-toi pour explorer sereinement et véritablement libre, toutes ces nouvelles tendances numériques.
Le Moi dans le Metaverse doit remettre en perspective la notion de rencontre sociale. Le virtuel ne doit pas se substituer à la rencontre dans la vie réelle, malgré les peurs qu’elle peut engendrer.
Le virtuel ne doit pas te détourner de la vie réelle.
Metaverse et "life forever" : la vie éternelle à la sauce Web 3
Une start up a développé une solution Metaverse pour permettre aux proches de continuer d’échanger avec l’avatar du ou de la défunt-e après sa mort.
Comment ça marche ? L’idée est d’enregistrer nos mouvements, tics, manies, gestuelles, et conversations dans la vie réelle afin que l’avatar puisse ensuite retransmettre une nouvelle forme de vie après notre mort (Source) .
Grâce à l’IA, le tracking des mouvements d’une personne nécessite moins de 5 minutes d’observation pour ensuite pouvoir nous identifier avec une fiabilité de 95%. C’est dingue non ?
Les proches peuvent ainsi échanger avec l’être aimé disparu… dans le metaverse. Libre à chacun-e de tenter cette expérience à l'échelle de sa propre vie.
Le Metaverse participe bien à un changement de paradigme sociétal. N’oublions pas que les interactions sociales pour l’espèce humaine sont aussi puissantes et fondamentales que son besoin en eau.
En quoi la pandémie et les confinements à répétition ont-ils bouleversé nos relations sociales en les faisant basculer davantage dans un monde virtuel et interconnecté ?
Quel sera le futur de nos interactions sociales : principalement virtuelles ?
Et demain ?
Et demain/maintenant, cher-e WagmiSta, il faudra suivre : les questions juridiques, psychologiques et éthiques que cette nouvelle forme d’immortalité induirait.
Et plus globalement des questions sociétales : quel type de société souhaite-t-on fonder ? Quelles valeurs souhaite-t-on transmettre ? Dans quel monde souhaitons-nous vivre et évoluer ?
Et vous qu’en pensez-vous ?
NB : on pose ça ici "Jouer comporte des risques". Idem pour le Metaverse. Soyez attentives/attentifs à votre consommation des écrans qui peut vous rendre addictives/addictifs.