05/06/2023

Lucas Zanet

Co-fondateur de Rhapsody Curated

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Ce n’est pas le sujet qui fait une photographie, mais le point de vue du photographe.”
André Kertész
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✍️ Alex

👀 Mes articles

🤘Hello le Wagmi Gang,

Aujourd’hui, tu vas faire la connaissance de Lucas Zanet, cadet de la saga de Rhapsody Curated.

Après avoir racheté un labo photo, la Madre le développe pour les amateurs, et donne un coup d’accélérateur à l’entreprise familiale dans le monde de la photographie fine art.

C’est l’aîné, Julien, qui va amener l’entreprise traditionnelle vers le web 3 dès 2022 aux côtés de Pierre-Elie de Pibrac et Initial Labo.

Rhapsody souhaite élargir le champ de l'art traditionnel avec une nouvelle proposition artistique et digitale permettant aux collectionneurs de découvrir et acquérir des œuvres d'art. Ce leader européen de l'innovation photographique NFT crée régulièrement des séries limitées de collections d'œuvres d'art uniques autour d'un thème spécifique, tout en développant une relation proche avec les artistes et collectionneurs.

Rhapsody, c’est une entreprise qui aspire à sensibiliser collectionneurs, artistes et institutions sur les avantages de la technologie NFT, en les établissant comme une nouvelle norme dans le monde artistique. Comment ? En développant activement la technologie blockchain et les cadres juridiques visant à déployer l'art, à l'ère du digital.

Belle lecture de ce nouveau Wagmi Doer ! ✨

Bonjour Lucas, pourrais-tu s’il te plait te présenter ?

Lucas Zanet, j’ai bientôt 23 ans.

J’ai grandi en Ile de France, à Sèvres. Après le lycée, je suis parti à Londres pendant 4 ans pour y faire une école de commerce.

Durant ma dernière année, mon frère m’a proposé de le rejoindre sur le projet Rhapsody avec mon autre frère. C’est donc bel et bien une histoire de fratrie que j’ai rejointe en mars 2022.

Peux-tu expliquer à nos parents, nos grands-parents simplement ce que sont les NFT ?

Pour notre activité, le NFT c’est le seul moyen pour un artiste de certifier sous format numérique son œuvre.

Ce n’est pas seulement un certificat d’authenticité mais c’est l’œuvre en tant qu’œuvre qui existe sur la blockchain grâce au NFT.

Pour la photo par exemple, on considère vraiment que le format numérique est à 99% la matrice de la photo ; du coup, le NFT vient parfaitement se marier à la photo.

Pourquoi t’es-tu intéressé au web 3 ?

Avant de commencer, Julien (mon frère) était investisseur cryptos. Courant 2019, il a vu arriver les NFT, et a commencé à s’y intéresser, à en acheter et il nous a tous embarqués dedans !

Il faut convaincre, en parler, s’y intéresser.

Donc on est d’abord rentrés dans le web 3 par la porte de la crypto, ensuite par celle des NFT. Puis, mon frère a commencé à collectionner des NFT photos, et notre histoire a débuté.

Pourrais-tu nous parler de ton projet Rhapsody Curated : sa genèse et objectifs ?

Au démarrage c’est donc Julien qui a créé le projet avec Pierre-Elie, Maxime et moi.

Pourquoi Rhapsody ? Initialement, le projet devait s’appeler Exposure mais un jour après la première publication, on a reçu une lettre d’une entreprise américaine qui voulait nous assigner en justice car ils portaient déjà ce nom. On a donc changé de nom.

La genèse du projet c’est la rencontre entre Jean-Michel Pailhon, investisseur chez nous, et Julien qui a été organisé à Deauville - via le labo photo de nos parents.

Ma mère dirige le labo photos. Mes parents ont commencé dans l’affichage publicitaire et sont progressivement entrés dans le domaine de la photo car ils étaient en partenariat avec Initial Labo pour l’affichage extérieur de La Gacilly (festival de photos en Normandie).

Par la suite, mes parents ont eu l’opportunité de racheter le labo photos.

Ma mère a repris les rênes du labo photos qu’elle a entièrement rénové. Elle a une super vision. Elle en a fait une boutique avec des livres photos, un espace amateurs, une galerie, et maintenant les bureaux de Rhapsody.

C’est en novembre 2021 qu’on a eu l’idée d’aller plus loin dans le domaine de la photo. Après des discussions, on s’est très vite penchés sur les opportunités blockchain, la curation d’artistes et les NFT Photos. On s’est ensuite associé à Edouard (CTO) pour développer notre propre technologie.

Concrètement comment ça marche ?

On a créé des saisonnalités pour donner un sens aux œuvres qu’on a en curation. La saison 1 concerne une étude anthropologique à travers trois séries photos qui offrent une perspective unique sur le comportement humain.

On a pas mal de photographes qui viennent nous voir mais on les dirige le plus souvent vers d’autres plateformes ; notre enjeu reste l’éducation.

Nous on souhaite vendre la curation de Rhapsody : on va chercher les photographes et les artistes.

Pour l'instant, les artistes que l’on représente vendent des tirages numérotés et signés.

Notre ADN est de vendre l’œuvre de l’artiste sur un format numérique et unique.

Nous pensons que dans un futur proche, les NFT auront pris le pas face aux tirages même si les tirages auront toujours une place particulière.

Où peut-on trouver vos artistes ? Uniquement sur votre site ou sur Open Sea ?

Non, on peut « minter » directement sur notre site.

Tout ce qui concerne le marché secondaire n’est pas de notre ressort même si on crée des pages sur Open Sea.

Par contre, on va sortir une saison d’éditions limitées autour de 150 NFT de la même photo.

Le but c’est d’avoir des prix plus abordables pour la communauté.

On sait que la plupart des gens ne vont pas pouvoir s’offrir nos collections d'œuvres uniques où les prix vont de 1 ETH à 8 ETH.

Penses-tu que la blockchain soit une opportunité pour les artistes / photographes ?

Oui bien sûr ! Déjà le marché est sans frontières, avec des collectionneurs venus du monde entier. Nos collectionneurs sont majoritairement implantés aux Etats-Unis.

Deuzio, les artistes renouent avec leurs publics / les collectionneurs : avant les galeries traditionnelles bloquaient souvent ce lien privilégié et direct.

Évidemment, on encourage un maximum les contacts entre artistes et collectionneurs, tout en organisant régulièrement des rencontres.

Selon toi, en 2030, comment le marché de l’art / photo aura évolué ?

Déjà sur les tirages comme je l’ai évoqué précédemment, ils continueront d’avoir leur importance.

Je pense que ça va être un marché qui va exploser côté NFT. La photo se marie super bien avec les NFT !

Le fait que ce soit international, sans barrière, une fois que l’expérience technique sera simplifiée, l’adoption suivra !

Les photos / NFT seront de plus en plus reconnus dans la veine de l’art contemporain, aux côtés de la peinture et de la sculpture.

Les NFT permettent aussi d’éviter les problématiques liées au monde traditionnel, notamment relatives à la conservation, au transport, aux faux (…).

Les NFT peuvent changer ça.

Que dis-tu des critiques vis-à-vis du web 3 ?

Sur le plan de la spéculation, il y en a dans certains cas.

Chez Rhadopsy, nos collectionneurs achètent les œuvres et vont les garder pendant des années mais ne sont pas là pour les revendre juste après et donc spéculer.

Il faut faire le distinguo entre des projets NFT dans leur globalité, et le monde de l’art dans les NFT.

Enfin, il y a plusieurs catégories de collectionneurs d’art : certains achètent pour spéculer, d'autres par passion.

On passe aux questions POP : quel est ton bouquin de chevet ?

Je suis pas un très grand lecteur mais j’ai adoré La folle vie de Lee Miller.

Ton film culte ?

Taxi Driver : je suis fan de Niro !

Ta ou tes série(s) crush ?

The last of us tiré d’un jeu vidéo, j’adore l’histoire !

Ta playslit ?

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