Planète tech : Les immanquables de la semaine

Dans un contexte de volatilité importante, le prix du Bitcoin a récemment chuté sous la barre des 29 000 $. Cette instabilité s'explique en partie par la deuxième plus grosse faillite bancaire américaine : la First Republic Bank. Placée sous tutelle publique, elle a été reprise par JPMorgan Chase, ajoutant ainsi une pression supplémentaire sur le marché des cryptomonnaies.

Dans les prochains jours, la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) annoncera sa décision concernant les taux d'intérêt, un événement susceptible d'influencer les marchés, y compris celui des cryptomonnaies. Cette annonce est très attendue et pourrait accentuer la volatilité du Bitcoin et des autres actifs numériques.

Malgré ce contexte tumultueux, le Bitcoin a réussi à clôturer le mois d'avril avec un gain de 2,8 %, évitant ainsi d'être catalogué comme le pire mois de l'année 2023. La semaine à venir s'annonce riche en actualités macroéconomiques, avec la décision de la Fed sur les taux d'intérêt qui pourrait également impacter les marchés des cryptomonnaies. Reste à savoir comment le Bitcoin et les autres cryptomonnaies se comporteront face à ces événements.

Récemment, le projet de film d'animation Plush financé par des NFT a fait un flop retentissant. Des personnalités publiques français telles que Kev Adams, Dadju et Gims avaient vanté les mérites de ce projet l'année dernière, promettant des rendements énormes aux investisseurs. L'idée était de vendre 50 000 NFT sous forme d'oursons en peluche pour lever entre 60 et 80 millions de dollars. Les détenteurs de NFT devaient avoir leur mot à dire sur le scénario et se partager jusqu'à 80% des bénéfices au box-office.

Cependant, le projet n'a pas rencontré le succès escompté et aujourd'hui, il semble être à l'abandon. Seuls 1 327 NFT ont été vendus et le projet a généré un volume de 26 ETH seulement. Le film promis pour Noël 2023 est compromis et les investisseurs se sont fait volé leur argent.

Ce fiasco a eu des conséquences négatives pour l'écosystème des NFT et de la crypto en général, car il a contribué à décrédibiliser cette révolution technologique auprès du grand public. De plus, cela pourrait mener à des lois inadaptées et pénalisantes pour l'industrie. Les investisseurs doivent donc être prudents et faire leurs propres recherches et d’autant plus lorsqu'ils sont sollicités par des célébrités sans compétences avérées dans le domaine du Web3 et qui promettent des rendements irréalistes.

Twitter se met à la monétisation : les créateurs pourront gagner de l'argent en offrant du contenu exclusif à leurs abonnés contre un abonnement mensuel. Les abonnés payants auront un badge pour être repérables. Côté frais, Twitter prend 3 % jusqu'à 50 000 dollars de revenus, puis 20 % après ce seuil. Attention, d'autres frais comme ceux d'Apple et les impôts peuvent s'ajouter.

Pour profiter de cette nouveauté, il faut avoir 500 abonnés minimum (10 000 en version bêta), être actif depuis au moins 3 mois et avoir publié 25 tweets sur les 30 derniers jours. Les comptes affiliés à un État ne sont pas éligibles. Les créateurs décident du contenu exclusif et choisissent le prix de l'abonnement dans une liste fournie par Twitter.

Cette monétisation reste très orientée Web2, loin de l'esprit Web3 (comme Lens Protocol développé par Aave). Les cryptomonnaies ne sont pas encore mentionnées dans les options de paiement, mais le succès potentiel de cette fonctionnalité pourrait aider Twitter à surmonter ses difficultés récentes.

OpenAI, l'éditeur de ChatGPT, cherche à protéger le sigle "GPT" contre les imitations en entamant une procédure pour déposer cette marque auprès de l’Office américain des brevets et des marques (USPTO). Ils souhaitent éviter que d'autres startups utilisent ce terme pour leurs projets, comme ThreatGPT, MedicalGPT, DateGPT ou le projet d'Elon Musk, TruthGPT.

La procédure accélérée choisie par OpenAI a échoué, et la décision prendra finalement 5 mois supplémentaires. La question est de savoir si OpenAI obtiendra gain de cause. Selon un expert en propriété intellectuelle, c'est probable, car la renommée de ChatGPT grandit avec le temps.

Cette démarche peut surprendre, car OpenAI a été lancée avec une philosophie non-lucrative et open source. Cependant, l'objectif de l'entreprise a beaucoup évolué, et OpenAI se rapproche désormais de l'état d'esprit des grandes entreprises technologiques cherchant à maximiser leurs profits.

Laisse-moi te parler de trois startups qui veulent carrément combattre le vieillissement et la mort. Oui, tu as bien lu ! Elles ont des financements massifs et bossent sur des trucs incroyables, écoute ça :

1. Retro Biosciences : Leur but, c'est d'allonger la vie en bonne santé de 10 ans. Ils bossent sur la reprogrammation cellulaire pour éliminer les toxines responsables du vieillissement. Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a investi 180 millions de dollars dans cette boîte !
2. Tally Health : Ici, ils veulent ralentir les effets du vieillissement en proposant des recommandations personnalisées basées sur ton âge biologique et ton mode de vie. Leurs investisseurs sont des stars américaines comme John Legend et Zac Efron. Pas mal, non ?
3. Altos Labs : La plus "bankable" des startups, avec déjà 3 milliards de dollars de fonds, notamment de Jeff Bezos. Ils essaient d'inverser le processus de vieillissement des cellules en greffant des cellules souches sur des tissus et des organes. Immortalité, tu dis ? Peut-être, mais ça soulève aussi plein de questions éthiques.

Alors, t'en penses quoi ? On va tous vivre éternellement grâce à ces startups ? À suivre !