Planète tech : Les immanquables de la semaine

Le célèbre portefeuille de cryptomonnaies, Atomic Wallet, a subi un vol massif de 35 millions de dollars le 5 juin de cette année.

Les fonds volés ont été détectés en transit vers Sinbad.io, un service privilégié du groupe de hackers nord-coréen Lazarus. Les applications comme Sinbad.io, sont utilisées pour brouiller la trace des transactions en mélangeant divers fonds de cryptomonnaies pour masquer l'origine des fonds et l'identité des auteurs des transactions.

Alors que Atomic Wallet se débat pour récupérer les fonds volés, la tâche semble ardue en raison de l'efficacité des mixers à dissimuler les transactions. De son côté, la firme souligne que moins de 1% de ses utilisateurs mensuels actifs ont été affectés par le vol.

La question de la sécurité future des portefeuilles de cryptomonnaies reste préoccupante, particulièrement face à l'ingéniosité de groupes de hackers aussi expérimentés que Lazarus

La prochaine ère du gaming immersif est en approche avec le casque de réalité augmentée (AR) d'Apple. Ce dernier est censé mélanger réalité et monde virtuel, rendant ainsi le contenu numérique omniprésent.
Le casque a enfin été officiellement annoncé lors de la conférence annuelle WWDC lundi 5 juin dernier.

La réalité augmentée ouvre la voie à de nouvelles interactions sociales, car elle permet de superposer des avatars virtuels dans le monde réel, permettant des interactions qui traversent sans effort différents canaux, dont le métavers, les médias sociaux et les plateformes de jeux.

Apple favorise également la création de contenus générés par les utilisateurs en accélérant la conception d'expériences immersives, en partie grâce aux outils d'IA génératifs.
À cela s'ajoutent des expériences multijoueurs immersives qui redéfinissent les interactions entre nous et les autres, aussi bien dans les mondes virtuels que réels.

C'est une technologie exceptionnelle qui a le potentiel d'élever l'expérience de jeu et du métavers, tout comme elle enrichit notre vie quotidienne avec de nouveaux points de contact.

La Securities and Exchange Commission (SEC) accuse Binance et Binance.US d'avoir redirigé plus de 12 milliards de dollars d'actifs de clients vers des entités contrôlées par le fondateur de Binance, Changpeng 'CZ' Zhao, entre 2019 et 2021.

La majorité de ces fonds auraient été acheminés vers Merit Peak, une entreprise personnelle de Zhao.
Par ailleurs, la SEC n'a pas encore déterminé pourquoi une entité contrôlée par Zhao qui opérait sur la plateforme Binance.US aurait agi comme un compte de transit pour des milliards de dollars de fonds des clients.

Ces allégations surviennent alors que la SEC demande à un juge de geler temporairement les actifs de Binance.US, au-delà des rachats de clients. La nouvelle a secoué l'industrie crypto, car Binance est le plus gros exchange de cryptomonnaie au monde avec un contrôle de 62% des parts du marché avec une valo à 4,5 milliards de dollars.

Des spéculations circulent autour de la possible arrivée de GPT-5, la version améliorée de l'IA GPT-4. Cependant, OpenAI, la société qui développe ces technologies, n'est pas encore prête à franchir cette étape, selon Sam Altman, PDG de la société. Altman a déclaré dans une interview avec Economic Times qu'OpenAI a encore beaucoup de travail à faire avant de commencer à développer le nouveau modèle.

Plusieurs milliers de personnes, dont Elon Musk et Steve Wozniak, ont signé une lettre demandant un moratoire sur le développement de l'IA, soulignant que les systèmes d'IA possédant une intelligence compétitive humaine pourraient représenter un risque sérieux pour la société et l'humanité. Ils demandent l'arrêt du développement d'IA plus puissantes que GPT-4, comme le futur GPT-5.
Altman et OpenAI ne rejettent pas totalement l'idée d'une pause dans le développement de l'IA.

De plus, OpenAI a même proposé la création d'une organisation internationale pour réguler l'IA, similaire à celle qui supervise l'énergie nucléaire, soulignant la nécessité d'une autorité internationale pour inspecter les systèmes, exiger des audits, tester la conformité aux normes de sécurité, et imposer des restrictions.

En pleine anticipation du verdict du procès contre les géants de l'industrie du porno comme Pornhub, xHamster, Xnxx, Tukif et Xvideos, un nouveau projet de loi est en discussion depuis février 2023 demandant une vérification accrue de l’âge des visiteurs.
Celle-ci fait suite à la première loi sur les violences conjugales qui précise que les sites pornographiques ne peuvent pas simplement se dédouaner de leur responsabilité en demandant à un utilisateur de déclarer qu'il est majeur, celle-ci datant du 30 juillet 2020.

Si adopté, le projet de loi donnerait à l'ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) le pouvoir de demander directement aux fournisseurs d’accès à internet de bloquer les sites qui ne respectent pas la vérification de l'âge, ainsi que d'émettre de lourdes amendes.

Cette initiative intervient trois ans après que l'État se soit engagé dans une lutte pour imposer la vérification de l'âge sur les sites pour adultes.
Bien que l'ARCOM ait déjà le pouvoir de poursuivre les sites qui ne respectent pas cette obligation, les procédures sont longues et les résultats incertains.

Ce nouveau projet de loi représente un effort pour "sécuriser et réguler l'espace numérique" de manière plus efficace.

Cependant, il reste des défis juridiques et techniques à surmonter. La vérification fiable de l'âge des utilisateurs en ligne est un processus complexe, avec des lois strictes encadrant la fourniture de documents officiels.

Le nouveau projet de loi donne également à l'ARCOM le pouvoir de créer un cahier des charges pour la vérification de l'âge. C'est une étape cruciale pour définir un cadre technique pour les sites adultes.

Alors, reste à l'écoute pour voir comment cette histoire se développe et quel impact elle pourrait avoir sur l'industrie du divertissement pour adultes et la protection des mineurs en ligne.